Par Khadija Idrissi
Dans une initiative ambitieuse visant à façonner la prochaine ère de connectivité, le Maroc et l’Allemagne ont forgé une alliance sans précédent pour lancer un projet novateur centré sur l’installation de réseaux de fibres optiques à travers le territoire marocain. Cette collaboration visionnaire promet de générer d’importantes opportunités d’emploi, bénéficiant ainsi à près de 9 500 professionnels spécialisés dans le domaine du génie civil.
La concrétisation de cet accord historique s’est matérialisée lors d’une rencontre tenue jeudi dernier à Genève, en marge du sommet mondial sur la justice sociale organisé par l’Organisation internationale du travail. Younes Sekkouri, ministre marocain de l’Inclusion économique, des Petites Entreprises, de l’Emploi et des Compétences, et Hubertus Heil, ministre allemand du Travail et des Affaires sociales, ont participé activement à cette conférence d’envergure. Leurs échanges fructueux ont principalement porté sur la promotion d’une coopération accrue dans le domaine de la mobilité internationale de la main-d’œuvre.
Dans ce sens, un groupe de travail, composé de représentants du Maroc et de l’Allemagne, a été constitué pour explorer les possibilités de coopération dans les domaines de l’emploi et de l’intégration économique.
Un consensus a émergé entre les deux ministres quant à l’impérieuse nécessité d’établir une nouvelle génération d’accords tripartites, afin de faciliter les procédures pour les pays et les individus désireux de saisir les opportunités offertes par la mobilité internationale. Pour rappel, l’Allemagne se retrouve actuellement confrontée à une importante pénurie de main-d’œuvre qualifiée, les projections indiquant que ce déficit pourrait atteindre sept millions de personnes d’ici 2035.
De plus, les réformes législatives récentes en Allemagne, touchant l’immigration, les conditions de travail et l’accès des étrangers à l’emploi, ont joué un rôle crucial dans la consolidation de cette coopération. Ces réformes ambitieuses visent à rationaliser les procédures d’immigration et à créer un environnement plus accueillant pour les travailleurs internationaux.
Rappelons que la délégation marocaine conduite par le ministre Sekkouri comprenait des représentants du gouvernement, des employeurs et des syndicats.
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