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21 novembre 2024
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Bea Diallo: Seul le Maroc est capable d’organiser la CAN selon les normes fixées par la CAF

La Confédération africaine de football (CAF), a décidé, le 30 septembre dernier, de retirer l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025 à la Guinée, jugée « pas encore prête » pour la tenue d’une telle compétition sur ses terres. 
Plusieurs pays ont, depuis, candidaté pour remplacer la Guinée, dont le Maroc qui n’a plus organisé la CAN depuis 1998.
Invité samedi de l’émission Mirador de FIM FM, le ministre guinéen de la jeunesse et des sports, Bea Diallo, a expliqué les raisons de ce retrait, affirmant que si l’on devait se conformer strictement aux normes fixées par la CAD, le Maroc serait le seul pays à pouvoir organiser la CAN.
« Il y a actuellement un seul pays africain qui répond aux exigences de la CAF pour abriter la Coupe d’Afrique des nations », a-t-il dit.
Avant de préciser: « Dans la majorité des pays africains aujourd’hui, seul le Maroc est peut-être capable d’organiser la CAN dans les conditions des cahiers de charges de la CAF ».
Pour le cas de son pays, Bea Diallo a souligné que les chantiers vont continuer malgré le retrait de la CAN, pour être ensuite en mesure de répondre aux exigences de la confédération et candidater à nouveau en étant en conformité avec le cahier de charges.
« Le gouvernement va rester dans sa programmation de construction d’infrastructures sportives et économiques à l’horizon 2025, a assuré le ministre.
« Comme promis par le Président de la transition, nous allons tout mettre en place pour doter le pays d’infrastructures. En 2025, on sortira nos stades, nos hôpitaux et toutes les autres infrastructures. On ne veut plus que la Guinée soit un pays de looser », a-t-il promis, réaffirmant la volonté  « d’honorer la promesse du président de la transition de doter le pays d’infrastructures ».
Béa Diallo a, par ailleurs, concédé que le gouvernement a toujours estimé que la CAN 2025 pouvait ne pas être organisée en Guinée., mais voyait en ce projet un facteur de développement du pays. « On pensait que c’était un facteur de développement pour le pays… Nous voulions montrer aux Guinéens que l’impossible était possible, montrer à tous ces jeunes qui émigrent et qui vont mourir dans la mer que quand on décide de faire quelque chose ici, on peut le faire », a-t-il soutenu.

hespress

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