Pour la députée française d’origine marocaine, l’accueil de l’activiste séparatiste relève d’une initiative du député communiste Jean-Paul Lecoq. Nadia Hai l’affirme: «il s’agit donc d’un acte isolé qui n’engage que sa personne».
Un acte somme toute banal, auquel le Polisario ne nous a que trop habitués: s’afficher à chaque fois qu’une opportunité se présente dans des édifices publics un peu partout dans le monde, en compagnie de responsables politiques et, toujours, avec le fanion de la pseudo-Rasd.
Cette fois-ci, les images nous sont venues de France, plus précisément de l’Assemblée nationale. Samedi 10 septembre dernier, Sultana Khaya, figure du séparatisme, s’est affichée à l’intérieur de la Chambre basse française aux côtés du député communiste Jean-Paul Lecoq et du représentant du Polisario en France, Ahmed Sidati. Il n’en a pas plus fallu pour que les médias du front, comme les relais du régime algérien, crient victoire.
Qu’en est-il en réalité? Rien. «L’accueil réservé à Mme Sultana Khaya relève d’une initiative du député communiste Jean-Paul Lecoq, qui est clairement inscrit dans l’opposition à la majorité présidentielle. Il s’agit donc d’un acte isolé qui n’engage que sa personne», nous explique Nadia Hai, Franco-Marocaine, députée (majorité présidentielle) des Yvelines et ancienne ministre déléguée à la Ville sous le précédent mandat d’Emmanuel Macron.
Pour Hai, «la majorité présidentielle et l’Assemblee nationale ne sont en aucun cas responsables de la position politique de Monsieur Lecoq». Circulez, donc, il n’y a rien à voir.
A une question posée par Le360 concernant la position figée de la France sur la question du Sahara, notamment dans le contexte encore récent de la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur ses Provinces du Sud, la députée a précisé sa pensée: «je ne suis ni la porte-parole de la majorité ni même celle du gouvernement. Mais il convient de rappeler la position de la France, qui a considéré que le plan d’autonomie du Maroc est une solution crédible et réaliste au conflit». Selon elle, «il faut avancer vers cette direction».
Hai souligne que la France et le Maroc sont depuis très longtemps des pays amis. «Il convient d’entretenir et de conforter cette relation au regard des enjeux politiques, économiques et sociaux pour l’intérêt de nos deux nations et pour l’amitié entre nos deux peuples», a-t-elle conclu.
LREM, rebaptisé Renaissance, dispose depuis le 8 avril 2021 d’une antenne à Dakhla, chef-lieu de la province de Sakia-El Hamra, dans le Sahara marocain. Avec Agadir, le comité de Dakhla s’ajoute aux 27 antennes de cette formation déjà créées dans la zone géographique Maghreb et Afrique de l’Ouest, lesquelles totalisent 4.000 adhérents.
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