L’axe Alger-Téhéran, bien qu’apparemment atypique, se révèle être une coalition stratégique fondée sur des intérêts communs, notamment le soutien au polisario dans le conflit autour du Sahara marocain. Le régime sénile d’Alger, farouche défenseur des revendications séparatistes de son chérubin, le polisario, trouve en l’Iran un allié opportuniste prêt à exporter son influence au Maghreb.
Le Hezbollah, bras armé “non officiel“ mais bras armé quand même, de la République islamique, s’est alors positionné en soutien tactique et logistique aux séparatistes, alimentant les tensions régionales dans cette région du monde. Le Royaume ne s’y était pas trompé. Ses accusations envers le Hezbollah ne datent pas d’hier. En 2018, Rabat avait rompu ses relations diplomatiques avec Téhéran, dénonçant l’implication directe du Hezbollah dans l’entraînement et l’armement des milices du Polisario.
Le Maroc, pour étayer cela, avait fourni des preuves détaillant la livraison de missiles sol-air et l’entraînement des combattants séparatistes à l’utilisation de technologies militaires avancées. Cet engagement du Hezbollah, loin d’être une action isolée, illustre une volonté iranienne d’étendre son influence bien au-delà du Moyen-Orient, notamment en Afrique du Nord.
Le régime totalitaire d’Alger, facilitateur régional
Le régime militaire totalitaire d’Alger joue ici un rôle pivot. En offrant un sanctuaire logistique au Hezbollah, elle permet à ce dernier d’opérer loin de ses bases libanaises, tout en renforçant son propre agenda régional. Ce soutien, discrètement orchestré, s’inscrit dans une politique de confrontation avec le Maroc, considéré comme un rival stratégique. Alger tire profit de cette alliance en exploitant les ressources et les capacités du Hezbollah pour consolider la cause séparatiste du Polisario.
Ce partenariat triangulaire inquiète au-delà des frontières marocaines. En soutenant une entité séparatiste par le biais d’un acteur non-étatique comme le Hezbollah, l’axe Alger-Téhéran menace la stabilité du Maghreb et celle de toute la région sahélo-saharienne. Les implications sont multiples : militarisation croissante des zones frontales, risque de diffusion d’idéologies extrémistes, et exacerbation des tensions entre le Maroc et l’Algérie.
Face à cette dynamique, le Maroc a multiplié les efforts diplomatiques pour alerter la communauté internationale. Rabat a non seulement consolidé ses alliances avec des puissances telles que les États-Unis, France, Israël…, mais a également intensifié sa coopération sécuritaire avec plusieurs pays africains pour contrer cette influence iranienne. La reconnaissance croissante de la souveraineté marocaine sur le Sahara par de nombreux États constitue un camouflage pour Alger et Téhéran, tout en renforçant la position du Maroc sur la scène internationale.
L’axe Alger-Téhéran, par son soutien au polisario par Hezbollah interposé, a mis en lumière une stratégie complexe d’exportation, d’influence et d’instabilité. Ce jeu d’alliances, qui dépasse les enjeux strictement régionaux, interpelle quant à l’implication de puissances étrangères dans des conflits locaux. Le Maroc, par sa résilience et ses alliances, reste un rempart contre ces ingérences, tout en portant sur la scène mondiale le poids d’une cause juste et légitime.
L’axe du diable Alger-Téhéran : collaboration formelle… et informelle
De 1979 à 2023, les relations entre l’Algérie et l’Iran ont connu des hauts et des bas, oscillant entre méfiance et coopération. Cependant, en mars 2024, un tournant majeur s’est exploité. Téhéran a réussi à formaliser plusieurs accords stratégiques avec Alger dans des secteurs aussi variés que la culture, l’économie, le tourisme et le sport. Ce rapprochement public masque pourtant une dynamique plus opaque, notamment dans les domaines militaires, du renseignement et de l’influence.
Le Hezbollah libanais et la force al-Qods des Gardiens de la Révolution islamique jouent un rôle clé dans cette alliance. Ces entités apportent un soutien logistique et militaire significatif au polisario, fournissant à ce dernier des drones, des missiles et des équipements associés de renseignement. Tout ceci s’inscrit dans une stratégie visant à affaiblir la souveraineté marocaine sur le Sahara, objectif partagé par Alger et Téhéran.
L’Iran voit en l’Algérie bien plus qu’un allié régional. Elle perçoit, ô paradoxe, ce pays sunnite comme une plateforme idéale pour exporter son idéologie chiite et renforcer son influence dans l’espace méditerranéen et européen. Ce paradoxe apparent trouve sa raison dans l’objectif commun de déstabilisation. Les services de renseignement iraniens exploitent les communautés algériennes en diaspora, particulièrement en France, pour diffuser des idées favorables à la République islamique et à ses mandataires, comme le Hezbollah ou le Hamas.
Par le biais d’associations religieuses ou de personnalités influentes, y compris de jeunes figures médiatiques, cette stratégie d’influence vise à étendre l’impact idéologique de Téhéran. L’Algérie, dans ce contexte, devient un relais pour propager le chaos en Europe, selon les experts. En soutenant le polisario et en renforçant les capacités de ce dernier, cet axe met en péril la stabilité au Maghreb et la sécurité de l’Europe.
Si Alger et Téhéran ont des intérêts communs dans leur alliance, ils jouent également avec le feu. L’utilisation de proxys pour déstabiliser le Maroc ou influencer l’Europe pourrait à terme se retourner contre eux, entraînant une riposte diplomatique ou sécuritaire plus ferme de la part des acteurs concernés.
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