Les congrès régionaux font escale à Guelmim-Oued Noun pour leur 3ème étape
La Fédération nationale des femmes RNI fait escale dans la région de Guelmim-Oued Noun. En effet, l’organisation poursuit ses tournées régionales visant à entendre les problématiques rencontrées par les femmes et à former une vision globale des programmes qui peuvent améliorer le statut des femmes.
Après les villes de Dakhla et de Casablanca, la Fédération nationale des femmes RNI organisait, samedi soir, les travaux de sa troisième rencontre régionale à Guelmim-Oued Noun, sous le slogan «Egalité dans le monde rural: renforcement des enjeux de la situation juridique et économique des femmes».
Au cours de ce meeting à Guelmim, Amina Ben Khadra, présidente de la Fédération nationale des femmes RNI, a indiqué que l’accès des femmes aux instances du parti au gouvernement ou au Parlement était dû à la grande importance accordée par le parti RNI aux femmes, soulignant que le leader du parti, Aziz Akhannouch, a donné un grand dynamisme à ce volet, accordant un soutien matériel et moral aux femmes afin de travailler et d’évoluer dans de bonnes conditions.
Amina Ben Khadra a expliqué que la condition de la femme a connu une amélioration significative au cours des deux dernières décennies et l’accès au Trône de Sa Majesté le Roi Mohammed VI rappelant que le dernier discours du Trône appelait le gouvernement, les partis politiques, les associations et les organisations de femmes à travailler ensemble pour autonomiser les femmes et améliorer leur statut. «Notre mission, en tant qu’instance politique, est de suivre les Hautes orientations de Sa Majesté le Roi afin de produire un plan d’action et des programmes dans l’intérêt de l’amélioration du statut des femmes», a déclaré Mme. BenKhadra. De son côté, Mustapha Baitas, ministre et membre du Bureau politique du Rassemblement national des indépendants, a salué le rôle du parti pour donner aux femmes la possibilité d’assumer des responsabilités, soulignant que le parti de la colombe croit en la parité, qu’il cherche à mettre en œuvre, malgré les obstacles socioculturels.
M. Baitas a expliqué que «le processus de promotion des droits de la femme dans la société ne s’arrêtera pas, c’est une voie qui va rester ouverte car les horizons et les aspirations de la femme marocaine sont grands».
Pour sa part, Mbarka Bouaida, membre du parti et présidente du conseil de la région Guelmim–Oued Noun, a souligné que l’intégration et l’autonomisation des femmes sont un élément essentiel pour améliorer les indicateurs de l’économie régionale et nationale, notant que «certaines femmes rurales étaient sans revenu, mais leur intégration leur a permis d’avoir une ressource financière mensuelle, comprise entre 2.500 et 3.000 dirhams». Concernant la région de Guelmim–Oued Noun, Mme. Bouaida précise: «Quatre communes sont dirigées par des femmes, sur 45 communes rurales dans la région de Guelmim-Oued Noun». Ajoutant que l’expérience dans laquelle le Maroc est entré aujourd’hui est liée aux élections de femmes leaders, et dont le pourcentage est de 25% au niveau national, l’objectif est de faire en sorte que la proportion de femmes aux postes de décision au Maroc atteigne un tiers dans le futur.
D’autre part, Nawal Moutawakil, ancienne ministre et membre du parti du RNI, a déclaré que le chef de gouvernement Aziz Akhannouch a assumé une lourde responsabilité sur le sujet, louant ses efforts afin de faire avancer le statut des femmes.
Dans son allocution devant des centaines de rassemblements de femmes à Guelmim, Nawal Moutawakil a mis l’accent sur les femmes et le sport, louant les leaders du parti RNI qui ont réussi à diriger le ministère des sports, dont Moncef Belkhayat, Rachid Talbi Alami, et actuellement Chakib Benmoussa.
Elle a souligné que le sport souffre de nombreuses défaillances, que le parti a été le premier à relever, et maintenant «le ministère des sports travaille à préparer les futurs champions à hisser le drapeau du Maroc dans toutes les sphères».
Pour sa part, Mme. Bouaida a indiqué que l’organisation régionale des femmes qu’elle dirige travaille sur un programme global pour les femmes rurales dans les différentes régions, dans le but de soutenir des projets et des initiatives pour l’autonomisation économique des femmes.
Elle a ajouté que le choix du thème de la rencontre incarne l’une des préoccupations les plus importantes du collectif, considérant que la femme rurale est un symbole de travail acharné et de préservation de la continuité des traditions et des richesses.
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