Un groupe d’ambassadeurs français basés au Moyen-Orient et dans certains pays a exprimé son mécontentement face à l’approche du Président Emmanuel Macron concernant le conflit israélo-palestinien. Dans une note collective adressée au Quai d’Orsay et à l’Élysée, les ambassadeurs ont exprimé leur désaccord avec la position pro-israélienne de Macron face aux agressions visant les civils à Gaza.
Cette évolution représente un écart par rapport à l’approche traditionnellement équilibrée de la France dans le conflit israélo-palestinien. S’y ajoute la problématique relation tendue avec les pays du Maghreb.
En réponse aux critiques, Macron a cherché à apaiser les tensions en engageant des discussions avec le Président israélien Isaac Herzog et le ministre israélien du Cabinet de guerre, Benny Ganz. Le Président français a réitéré la position de la France de solidarité avec Israël, en soulignant le droit et le devoir du pays de se défendre face aux attaques terroristes.
Macron a également précisé qu’il n’avait pas l’intention d’accuser Israël de nuire délibérément aux civils innocents lors de sa campagne contre l’organisation terroriste du Hamas.
Malgré les efforts de Macron pour clarifier sa position, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et d’autres hauts responsables israéliens ont vivement critiqué le Président français. Netanyahu a accusé Macron de commettre de graves erreurs factuelles et morales, affirmant que c’est le Hamas, et non Israël, qui empêche l’évacuation des civils et qui s’installe dans les hôpitaux, les écoles et les installations de l’UNRWA et de l’ONU.
Cet échange a suivi la condamnation la plus ferme de l’action israélienne à Gaza depuis le début du conflit par Macron, qui a souligné l’absence de justification pour les attaques contre des civils innocents.
Crise diplomatique avec les pays du Maghreb
En parallèle de cette situation, une crise diplomatique entre la France et les pays du Maghreb est également latente. Malgré les récentes tentatives de l’ambassadeur de France au Maroc visant à apaiser les tensions, notamment en ce qui concerne la politique des visas, malgré tout, les relations restent tendues.
Dans ce contexte de relation diplomatique, le Maroc se montre intransigeant sur la question du Sahara marocain, ajoutant ainsi une dimension supplémentaire à la crise diplomatique en cours.
De leur côté la Tunisie comme l’Algérie réglé un contentieux contentieux colonial. N’aidant pas à trouver une solution à cette crise cyclique avec ses anciennes colonies Paris en rajoute et bloque la délivrance des visas des pays du Maghreb qui renforce l’ire des populations au-delà des politiques.
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