Sous le soleil éclatant de Kénitra, une énergie vibrante anime le Centre socio-culturel où résonnent les rires et les pas assurés des enfants. Ici, se déroule le 25ème séjour culturel orchestré par la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger (MRE), un événement symbolique dédié à l’épanouissement culturel des enfants venus des quatre coins du globe. L’objectif est clair: renouer le temps d’un été au moins, avec les liens profonds qui unissent ces jeunes, souvent éloignés géographiquement, à leurs racines marocaines.
est dans une optique bienveillante de rapprocher les enfants marocains résidant à l’étranger de leurs racines que la Fondation Hassan II pour les MRE organise chaque année un séjour culturel, réunissant des enfants des 4 coins du monde, notamment la France, le Gabon, les États unis, l’Allemagne, l’Espagne, la Belgique, la Palestine, les Pays-Bas, le Canada, entre autres. La première étape de ce 25ème séjour culturel organisé au centre socioculturel de Kénitra s’achève le 19 juillet. Et ce sont 245 enfants sur un total de 740 inscrits, qui y sont accueillis par la fondation pour cette première semaine. Le séjour culturel se poursuivra en deux autres phases jusqu’au 20 août 2024, pour les autres enfants inscrits.
Chaque été, ce centre devient le théâtre d’une immersion magique où les enfants trouvent leur essence dans les rythmes enivrants de la reggada et les couleurs vives de la tunique traditionnelle, la gandoura. La Fondation, à travers ses ateliers ludiques et ses soirées vibrantes, offre bien plus qu’un simple apprentissage du patrimoine marocain: elle offre une plongée sensorielle dans une culture riche et vivante, où la musique, la danse et les arts plastiques deviennent des portes ouvertes vers l’identité profonde de chacun.
Fatiha Amellouk, directrice du pôle Art, culture et communication à la Fondation Hassan II pour les MRE, nous rapproche des détails de cette initiative. «Certes, nous priorisons les enfants de 9 à 13 ans qui excellent dans leurs études, comme une sorte d’encouragement, mais nous accueillons également le reste des enfants, les bras ouverts», déclare-t-elle pour Le360.
«En plus des divers ateliers, nous organisons également des sorties entre Kénitra et Rabat pour faire changer d’air aux enfants et continuer leur journée d’apprentissage sur le terrain et les rapprocher de manière plus réelle du patrimoine à travers les monuments historiques par exemple», ajoute-t-elle. Fatiha Amellouk insiste, enfin, sur la gratuité de cette initiative.
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