Le Conseil de sécurité de l’ONU a mis en garde jeudi contre la “menace de la famine” qui plane sur la bande de Gaza, déjà aux prises avec une situation humanitaire “catastrophique”.
Dans une déclaration à la presse, l’instance exécutive de l’ONU a réitéré sa demande d’autoriser, de faciliter et de permettre l’acheminement immédiat, sûr et sans entrave d’une aide humanitaire à grande échelle directement à la population civile dans l’ensemble de l’enclave palestinienne.
Appelant au plein respect du droit international, y compris le droit international humanitaire, le Conseil a renouvelé son appel en faveur d’un cessez-le-feu et à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages.
L’instance onusienne a, par ailleurs, appelé au plein respect du statut protégé des travailleurs, des installations et des opérations humanitaires en vertu du droit international, et à se conformer aux mécanismes de notification humanitaire et de déconfliction.
Lors d’une audition mercredi devant le Congrès, la directrice de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), Samantha Power, a mis en garde contre le risque de famine dans le nord de Gaza, où plus de deux millions de Palestiniens seraient bientôt confrontés à une faim extrême, selon les agences de l’ONU.
Mme Power a déclaré qu’une famine semblait avoir commencé selon une évaluation de l’Initiative mondiale de classification intégrée de la sécurité alimentaire (IPC), un collectif d’agences des Nations Unies et d’agences de secours, dont elle a qualifié la méthodologie de solide.
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