Le groupe cimentier CIMAF, du milliardaire marocain Anas Sefrioui, fait un pari majeur au Burkina Faso en investissant 34 milliards de francs CFA (51,832 millions d’euros) dans deux projets novateurs: une usine de production de ciment à base d’argile calcinée local et une centrale solaire.
e groupe cimentier marocain CIMAF poursuit sa stratégie d’investissement au Burkina Faso avec deux projets majeurs d’une valeur totale de 34 milliards de francs CFA (51,832 millions d’euros). Une initiative qui témoigne de l’engagement du groupe envers une production de ciment plus respectueuse de l’environnement et durable à long terme.
Le projet phare est la construction d’une unité de production de ciment à base d’argile calcinée local d’un coût de 30 milliards de francs CFA (45,734 millions d’euros). Cette matière première alternative au clinker traditionnel permettra de réduire considérablement les émissions de CO2 liées à la fabrication du ciment. En effet, l’argile calcinée génère environ 30% moins d’émissions que le ciment Portland ordinaire à base de clinker.
CIMAF, présent au Burkina Faso depuis 2014 avec deux usines à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, proposera dans 24 mois du ciment « Made in Burkina Faso » à base d’argile calcinée. Ce choix local est une première dans le secteur cimentier burkinabè. Pour marquer l’évènement, le Président du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré et le président directeur général du groupe Cimaf, Anas Sefrioui, ont procédé le 8 août 2024 à la pose de la première pierre de l’unité de production de Ouagadougou.
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