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24 novembre 2024
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La France met fin à l’opération Takuba au Mali

La France a mis fin aux opérations de la force Takuba au Mali. L’annonce intervient deux jours après le renouvellement par l’ONU du mandat de la MINUSMA. Bamako a pris acte de ce nouveau mandat mais a toutefois refusé tout soutien aérien de l’armée française.
Dans un communiqué en date de ce vendredi 1er juillet 2022, l’état-major des armées françaises précise que «la réorganisation du dispositif militaire français au Sahel, décidée en relation étroite avec les partenaires européens et nord-américains, a conduit à la fin des opérations de la task-force Takuba au Mali, à compter du 30 juin». Selon l’état-major, Takuba, opérations auxquelles prennent part plus de 10 pays européens, a permis «la formation d’unités maliennes adaptées au combat contre les terroristes».
L’armée française magnifie que «l’opération Barkhane et la task-force Takuba témoignent de ce dont les Européens sont capables d’accomplir ensemble dans des environnements sécuritaires complexes». Paris rappelle que cette opération a été à l’initiative de pays «conscients des conséquences de la détérioration de la situation sécuritaire au Sahel pour la sécurité de l’Europe». L’état-major des armées françaises dit toutefois espérer que «les leçons tirées de cette expérience opérationnelle et l’esprit Takuba perdureront hors du Mali».
Lancée le 27 mars 2020, Takuba réunit 10 nations contributrices  que sont la Belgique, le Danemark, l’Estonie, la France, la Hongrie, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque et la Suède. Le retrait de la task-force Takuba que l’état-major qualifie de «succès stratégique et tactique», marque une étape importante du retrait définitif des forces françaises du Mali. Progressivement, la France libère les bases jadis occupées. Après celle de GossiMénaka a aussi été libérée.
L’Organisation des Nations Unies a décidé de la prorogation, pour une période d’un an, du mandat de la MINUSMA (Mission multidimensionnelle pour la stabilisation du Mali). Seulement, Bamako a insisté que «pour des impératifs de respect de la souveraineté du Mali, de coordination et de sécurité, les mouvements de la MINUSMA ne peuvent se faire qu’avec l’accord des autorités compétentes maliennes». Les autorités maliennes ont rappelé que la MINUSMA a vocation à leur apporter l’assistance nécessaire et non à se substituer à elles.

le nouvel afrik

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