Rabat – La ministre déléguée chargée des Marocains résidant à l’Étranger, Nezha El Ouafi, a mis en avant, mardi à Rabat, les succès diplomatiques retentissants du Royaume concernant la question de l’intégrité territoriale.
En réponse à une question orale autour des nouveautés de la situation à El Guerguarat, posée par le groupe haraki à la Chambre des conseillers, Mme El Ouafi a expliqué que “le Maroc se trouve dans une nouvelle situation et un contexte particulier, grâce à l’approche sage et décisive de SM le Roi Mohammed VI dans la gestion du dossier de la question nationale”, ajoutant que le Royaume a enchainé les succès et les réussites diplomatiques, en commençant par une synergie diplomatique sans précédent, à travers l’ouverture de 19 consulats à Dakhla et à Laâyoune, la sécurisation du passage d’El Guerguarat et la décision américaine portant sur la reconnaissance de la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur son Sahara.
Après avoir mis l’accent sur l’intervention légitime des Forces Armées Royales (FAR) pour sécuriser le passage d’El Guerguarat, la ministre déléguée a estimé que cette opération a mis un terme aux actes de déstabilisation dangereux qui menacent la sécurité et la paix dans toute la région.
Elle a aussi rappelé que plus de 75 États ont salué l’opération pacifique menées par les FAR et qui a permis de rétablir le flux normal de circulation civile et commerciale dans ce passage, notant que depuis cette opération, l’Algérie n’a cessé de diffuser des fake news sur la situation au Sahara marocain, que les Marocains, à l’intérieur et à l’étranger, ont réfutées.
Mme El Ouafi a conclu que, conformément aux Hautes instructions royales, le gouvernement œuvre, dans le cadre de son approche participative et de concertation avec toutes les institutions nationales, dont l’institution législative, les partis politiques et toutes les composantes de la société marocaine, en faveur de la mobilisation de tous les efforts pour la consolidation des succès du Royaume.
Par ailleurs, en réponse à une question orale sur “la dénonciation des violations juridiques, humanitaires et morales dans les camps de Tindouf”, présentée par le groupe justice et développement à la Chambre des conseillers, Mme El Ouafi a fait savoir que le Royaume continue d’intensifier ses efforts lors des forums avec les interlocuteurs et intervenants internationaux, pour les exhorter à obliger l’Algérie en tant que pays hôte, puisque les camps de Tindouf se situent sur son sol, à reconnaître la responsabilité juridique de ces camps, ainsi qu’à recenser et enregistrer les populations séquestrés dans ces camps, notant que cette question concerne l’aspect humanitaire du conflit régional artificiel autour du Sahara marocain.
La ministre a déclaré que le Maroc bénéficie d’un soutien international fort et continu pour dénoncer les violations des droits des populations séquestrées dans ces camps, évoquant, à cet égard, la position du comité des droits de l’Homme, relevant du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies en 2018, qui a exprimé, dans ses observations sur le rapport de l’Algérie relatif à la mise en œuvre des dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, sa préoccupation vis-à-vis du transfert des prérogatives de l’Etat algérien, dont ses pouvoirs juridiques, au “polisario”.
Le Secrétaire général des Nations Unies, relève la responsable gouvernementale, a exprimé la même préoccupation dans un rapport du Conseil de sécurité en octobre 2018, faisant observer, dans le même contexte, le soutien de la communauté internationale à la légitimité de la position marocaine concernant le recensement et l’enregistrement des populations séquestrées à Tindouf.
La ministre déléguée s’est, également, arrêtée sur le ferme soutien du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, qui a adopté en septembre 2018, la même position, dans l’attente d’un enregistrement précis des habitants des camps.
“Les mécanismes onusiens du Conseil des droits de l’Homme sont devenus plus interactifs avec les rapports individuels sur les violations des droits des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, sur le sol algérien, comme cela a été clairement démontré par une résolution du Comité des droits de l’Homme du Conseil des droits de l’Homme, publiée en novembre 2020”, a-t-elle souligné.
Au niveau parlementaire, Mme El Ouafi a souligné que les efforts continus de sensibilisation ont abouti à l’initiative d’un groupe de membres du parlement européen, appartenant à divers groupes politiques, consistant à accorder l’attention nécessaire à la situation des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf.
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