La partie d’échecs que le Maroc a gagné sans équivoque contre le pays de Boukharrouba, se transforme aujourd’hui en partie de ping-pong. Nous avons donc aligné un de nos meilleurs joueurs de tennis de table diplomatique, connu pour ses revers cadrés et smashés : Sir Omar Hilal. Un diplomate Marocain raffiné et élégant, mais aussi extrêmement intransigeant lorsqu’il s’agit de défendre les droits de sa patrie. Il sillonne les quatre coins du monde avec un seul leitmotiv :
écraser la propagande algérienne là où elle se trouve. Grâce à lui notre diplomatie au sein des organismes internationaux à changé de rythme et de costume. Il ne laisse rien passer sans émettre des réponses ou des réactions. Ses discours sont précis et chirurgicaux.
Le Sieur Lamamra, que les Algériens viennent de nommer à la tête de la diplomatie algérienne pour sauver le navire des affaires étrangères, qui commençait à prendre de l’eau, va être servi non plus à la cuillère mais à la louche…
La partie a donc déjà commencé lors d’une réunion des pays non alignés, avec au service Ramtane qui a voulu sciemment inclure dans son allocution le conflit du Sahara en déclarant une énième fois qu’il s’agissait d’une affaire de liquidation des territoires toujours occupés et en faisant indirectement référence au Sahara Marocain. Il a aussi déclaré devant l’assistance que la responsabilité de reprise des armes entre les deux parties (entendez par là Maroc-Polizebbal) incombait aux Marocains et que l’Algérie appelle les deux pays à régler ce conflit conformément au principe de l’intangibilité des frontières post coloniales.
En retour, Sir Omar Hilal, en professionnel de la raquette et de la balle diplomatiques, répond méticuleusement point par point, articles et preuves à l’appui.
La partie se termine donc par un forfait au profit du Maroc.
La question que l’on pourrait légitimement nous poser : pourquoi l’Algérie continue t-elle à œuvrer et manigancer contre le Maroc malgré ses cinglantes défaites répétitives en plein public?
Je crois que c’est d’abord une question d’honneur militaire, puisque la déclaration culte de Boumedienne « Hagrouna l’marrok » continue toujours de titiller les quelques cervelles de l’armée algérienne actuelle. Preuve en est qu’aucun responsable gouvernemental algérien n’est officialisé à son poste s’il ne prête pas serment d’être hostile au Maroc et de lutter pour sa défaite. On croirait que le testament de Boumedienne suspendait l’avenir de l’Algérie à une revanche contre le Maroc. Feu Hassan II avait bien dit et à juste titre qu’il était nécessaire au monde de savoir quel genre de voisin nous a imposé le bon Dieu.
Et c’est d’autant plus vrai, car depuis notre indépendance on ne fait que lutter contre les manigances algériennes. Cela a fait quelques fois l’éloge de ses gouvernants qui payaient le prix fort pour avoir un semblant de considération à la hauteur de celle qu’on portait à feu Hassan II. Mais comme disait le père de la Nation : l’homme c’est le style…
Or, pardonnez moi l’expression, les dirigeants algériens n’ont ni le style ni l’allure ni la classe, ils sont plutôt dans la banalité et la platitude mixées à de la haine et de la rancoeur.
N’en déplaise à nos spectateurs Européens, cette fois les parties de jeux ne seront plus aussi intéressantes. L’équipe du Maroc s’avère être, à l’image de Saïd Aouita ou Hicham El Guerrouj, imbattable sur toutes les pistes de courses diplomatiques.
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