Disons-le d’emblée: contre cette France macroniste, ce qu’il faut, c’est des ACTES, non pas des communiqués ou des déclarations, si nécessaires et forts soient-ils ? En votant la résolution anti-marocaine au parlement européen, cette France a passé le Rubicon et atteint le climax de son animosité envers un Maroc qui n’a pratiquement rien à « se reprocher », en dehors de cette volonté souveraine de défendre une autonomie de parole, de décision et d’action; de prendre son destin en mains, en dehors de tout « diktat » paternaliste, puant avec ses relents néocolonialistes.
Il est temps, il était grand temps d’AGIR contre cette France qui regardait autrui d’en haut, se permettait de traiter autrui par-dessus jambes… D’autres pays moins puissants ont franchi le pas, en Afrique et au-delà, qu’attendons nous alors pour AGIR contre France qui ne nous respecte plus, se permet de « discréditer » les symboles de notre chère souveraineté, y compris et surtout notre justice, sous couvert de défense de « la liberté de presse », ou des « droits de l’Homme »… ? Cette France est-elle d’ailleurs irréprochable sur ce dossier? Comment aurait-elle « réagi » si le Maroc condamnait, par exemple, ces insoutenables violences policières contre les « gilets jaunes »? De quel droit peut-elle alors se permettre de s’ingérer dans les affaires intérieures d’un autre État souverain et indépendant?
Mais passons car, disions-nous; la France a passé le Rubicon et, par conséquent, doit payer le prix de sa trahison et de sa félonie. Le Maroc a bien des cartes à jouer pour se faire entendre et respecter. Et le moins qu’il puisse faire, c’est de geler tout contact avec l’ambassade de France à Rabat et, par conséquent, de geler toute relation avec Paris ? On l’a fait avec l’Allemagne, pourquoi pas la France?
le collimateur