Il faut reconnaître que la diplomatie marocaine vient de réaliser un parcours exceptionnel suite à ses succès grandioses dans la confirmation de la souveraineté marocaine sur son Sahara.
Un exploit d’autant plus spectaculaire que la diplomatie marocaine a dû se confronter, pendant des années, à d’énormes intrigues et manigances au point que même les plus optimistes étaient convaincus qu’il serait difficile d’atteindre des résultats aussi probants.
Il va sans dire que le polisario et son tuteur, l’armée du Palais El Mouradia, ont accusé le choc de l’inauguration du Consulat Général américain à Dakhla. Il faut convenir que l’événement était de taille et d’une portée politique historique, car le régime vert kaki algérien et ses marionnettes polisariennes croyaient que, malgré l’intensité des contacts et des actions de la diplomatie marocaine, le Maroc ne pourrait jamais réaliser un tel accord historique.
C’est pourquoi, pendant plus de deux semaines le Ministre algérien des Affaires Etrangères était en tournée en Afrique Australe, une région historiquement, géographiquement et stratégiquement aux antipodes du Maghreb, et donc du conflit du Sahara.
Mais, à part l’Afrique du Sud, plus aucun pays africain ne soutient le polisario. Tous ses anciens amis, ou bien l’ont lâché, ou se sont repliés dans une position de neutralité. Un état des lieux que vient de constater Sabri Boukadoum, lors de sa tournée ratée en Afrique Australe car hormis Pretoria, aucune autre capitale parmi la demi-douzaine que Boukadoum a visitées n’a accepté de mentionner le Sahara dans le communiqué final conjoint.
Cette bérézina diplomatique essuyée par Boukadoum en Afrique Australe intervient après la déception qu’il a ramenée récemment du Nigeria, lorsqu’il y était allé pour chercher un soutien suite à l’intervention réussie des Forces Armées Royales marocaines ayant rétabli l’ordre à El Guerguerat.
De plus, malgré la présence de certaines personnalités pro-polisario dans le Cabinet du Président nigérian Mohamed Buhari, Abuja a clairement signifié à Alger que son credo dans l’affaire du Sahara, c’est désormais la neutralité.
Cela, en plus du niet que le géant Ouest-africain a opposé à la demande de Boukadoum de renoncer au gazoduc Maroc-Nigeria-Europe. Boukadoum est même allé faire un tour chez le patron de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), laissant évidemment entendre qu’il a, cette fois-ci, mal choisi son interlocuteur, l’Ivoirien Jean-Claude Kassi Brou, un ami du Maroc, pour lui demander de bloquer la candidature de Rabat à la CEDEAO.
A noter que la tournée de Sabri Boukadoum dans le peu de capitales africaines encore pro-polisarienne pour raviver le séparatisme sahraoui, sur lequel l’Algérie a misé à perte le gros de ses pétrodollars, s’inscrit en prévision du prochain Sommet de l’Union Africaine (UA), prévu le 08 février 2021, afin de tenter de faire revenir le dossier du Sahara marocain à la compétence de l’UA, et ce à la faveur de l’élection d’un nouvel exécutif panafricain où l’Algérie n’aura droit à aucun Commissaire.
Il ne fait aucun doute que les caporaux algériens et leur appendice polisarien s’éloignent, de jour en jour, de leur illusion de créer un Etat fantoche et du rêve des gouvernants d’El Mouradia d’obtenir un couloir économique et sécuritaire vers l’Atlantique.
Autant dire que les ennemis de l’intégrité territoriale marocaine devraient s’adapter à l’évolution de la situation et qu’il serait temps pour eux d’arrêter de faire du calvaire d’une partie des Marocains un fonds de commerce politique juteux.
Des Marocains que le destin et les illusions du séparatisme ont jeté entre les mains d’une junte terropolisarienne qui a fait d’eux les otages d’un voisin qui ne jure que par la haine contre le Maroc.
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