POURQUOI L’ATTITUDE INAMICALE DE L’ALLEMAGNE ENVERS LE MAROC NE S’ACCOMPAGNE-T-ELLE D’AUCUNE RÉSERVE POUR LE CAS OÙ LE CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONU ADHÉRERAIT À LA DÉMARCHE DES USA ?
Après la Suède la France la Hollande l’Espagne, aujourd’hui l’Allemagne elle-aussi a eu à connaître la rapidité et l’efficacité de la riposte diplomatique du Maroc. De laquelle, il estime que c’est dans son intérêt vital de résister avec ses Institutions constitutionnelles et ses forces nationales à toutes les agressions politiques et diplomatiques venant de l’UE. D’ailleurs, comme on l’a vu, l’opération allemande en convoquant le Conseil de Sécurité de l’ONU à une réunion à hui-clos au lendemain de la reconnaissance US du Sahara marocain, ne s’accompagne d’aucune réserve. Tellement, on le sait maintenant, auparavant les Généraux vert-kaki le lui avaient demandées après ce coup magistral de Donald TRUMP.
Ce qui n’a fait que précipiter les malentendus nombreux que le Maroc s’est toujours tenu de les conjurer. Ainsi, l’on peut dire, comme ça il a marqué sa mise en garde avec vigueur dans le ton et rigueur dans la teneur pour raisons compréhensibles. À cet effet, si l’Allemagne ne peut envisager la possibilité de conclure avec le Maroc sans délai une entente conforme à l’esprit de la reconnaissance de la marocanité du Sahara, d’autres complications et pas les moindres pourraient l’accompagner dans ses intéressements à la région. N’est-ce pas l’Allemagne dans sa réflexion anti sérénité, a fauté en essayant de vider l’acte des USA du sens de la responsabilité historique et du droit inaliénable du Maroc sur ses territoires ? Et ce, en se penchant vers la position infondée de l’Algérie rancunière et haineuse, de surcroît, en pleine extinction diplomatique dans la chaine des valeurs à l’ONU. N’est-ce aussi là, la raison supplémentaire qui a poussé le Maroc de se cambrer dans son intransigeance et de demander solennellement la levée de cette rupture de confiance de l’Allemagne usant de la méfiance cynique injustifiée ?
Évidemment, en ce qui concerne la réaction de Berlin au coup diplomatique inédit de Rabat de couper tous les contacts avec l’Ambassade les Instituts et les Fondations de l’Allemagne, nous pouvons faire bref. Car, c’est un profil bas que cette dernière a montré depuis, ne voulant le perdre pour une poignée de petro-gazo-dinars dévalués. D’où, point n’est besoin pour elle de continuer dans son arrogance et ses ingérences résultant de la peur d’alliance tripartite dont tout le monde en parle. Néanmoins, il faut le dire avec assurance, cela ne montre-t-il que Rabat ait modifié en sa faveur l’équilibre géopolitique en Zone MENA-Sahél-Subsaharienne ?
Et davantage encore son leadership qu’il fait peser sur toute l’Afrique du Nord, notamment sur l’Algérie des Généraux grabataires et séniles vert-kaki. Qu’au demeurant sont pris dans le guet-appens qu’ils ont eux-mêmes montés contre le Maroc pour ne le laisser s’envoler plus, économiquement diplomatiquement et même militairement. En effet, de fait, ni Paris ni Madrid et encore moins Londres ne se trouveraient lésés dans leurs intérêts communs avec Rabat après cet essai allemand de l’achèvement du Maghreb. Dont, les dispositions géopolitiques marocaines ne manqueraient pas de les implanter dans le décor de la nouvelle grille des investissements au Sahara marocain. Tout cela, bien sûr dans le cadre des contrats industriels et commerciaux en phase avec l’entente trilatérale USA-Maroc-Israël. Autrement dit, l’Allemagne n’a de choix que de sortir du versant de son affectivité pro Algérie et changer son comportement. À savoir, cesser la violation délibérée de l’intégrité territoriale du Maroc, pour pouvoir continuer à traiter les affaires avec lui en tant que troisième client en Afrique. À bon entendeur, salut !
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