Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), l’un des partis politiques les plus influents en Algérie, a qualifié de « simulacre » les prochaines élections locales, prévues le 27 novembre.
« Le simulacre électoral du 27 novembre, en plus d’être illégal, il achève le processus de discrédit des institutions entamé en décembre 2019« , a précisé le RCD dans un communiqué publié à l’issue d’une session ordinaire mensuelle.
Dénonçant une « dégradation alarmante des conditions de vie de l’immense majorité des citoyens », le RCD, qui a boycotté ces élections locales, a accusé le gouvernement algérien d’avoir adopté une politique qui « rappelle l’ère coloniale« .
« Le système politique, qui a dilapidé les richesses du pays et appauvri ses potentialités, promeut une politique qui vide le pays de sa jeunesse la plus instruite et la plus dynamique, réprime ses citoyens (..) et jette des pans entiers de la population dans la précarité et la misère« , a critiqué le parti.
Dressant un tableau sombre de la situation socio-économique du pays, le RCD n’est pas passé outre le projet de loi de finances 2022 fraîchement adopté par les députés de l’Assemblée Populaire Nationale (APN).
« Ne pouvant plus acheter la paix sociale comme ce fût le cas dans les conjonctures de rente importante, le gouvernement programme dans sa loi de fiances 2022, l’amplification de la dépréciation du dinar pour gonfler artificiellement les recettes provenant des hydrocarbures au détriment du pouvoir d’achat« , indique le communiqué du parti.
Et d’ajouter que « comme cela ne suffit pas pour combler les déficits, il rogne sur les transferts sociaux indirects (santé, éducation, logement…) et fait voter, par des députés à sa solde, la fin des subventions généralisées sur les produits de base« .
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