Les couteaux s’aiguisent à l’approche des échéances électorales. Aziz Akhannouch, victime d’une campagne de diffamation, en fait les frais. Explications.
L’homme d’affaire et patron du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch, est la cible depuis quelques jours d’une attaque en règle orchestrée par certains médias proches de la mouvance islamiste. « La fortune d’Akhannouch va-t-elle le priver du fauteuil de chef de gouvernement ? »,titrait récemment notamment un média arabophone réputé proche du PJD.
Il est clair que cette campagne féroce coïncide avec l’approche des élections locales et législatives prévues dans les prochains mois. Des attaques qui pêchent par leur mauvaise foi puisque la majorité de ces articles de presse se basent sur une publication du magazine Forbes datant du mois d’octobre et qui faisait état d’une prétendue augmentation de la fortune du patron d’Afriquia lors de la pandémie du covid.
Non seulement les données du magazine américain sont fausses, comme l’avait fait remarquer le DG d’Afriquia Saïd El Baghdadi, mais elles ont été reprises par une récente étude de l’ONG Oxfam. Du pain béni pour les adversaires d’Akhannouch qui s’en sont donné à cœur joie pour diffamer leur adversaire politique.
Une succession de fake news qu’on rapidement exploité les adversaires politiques du ministre de l’Agriculture, victime d’un lynchage aussi malhonnête que diffamatoire. Car la fortune d’Aziz Akhannouch a tout sauf augmenté lors de cette année 2020 marquée par une crise économique qui n’a épargné aucun secteur.
« Depuis le début de la crise sanitaire, et déjà à fin juin, les sociétés du groupe enregistrent des baisses de résultat net consolidé entre -86% et -92% selon les filiales. Afriquia qui œuvre dans le secteur des hydrocarbures a vu son chiffre d’affaires baisser de 50% en avril dernier et la baisse se cumule à plus de -20% encore aujourd’hui malgré la fin de la période de confinement », avait à juste titre souligné le DG d’Afriquia,
« Le groupe Aksal, eu égard à sa principale activité (retail), a été également impacté par cette crise. Le centre commercial Morocco Mall et malgré sa réouverture, après trois mois de fermeture accompagné du non-paiement de loyers », avait ajouté El Baghdadi.
H24