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22 novembre 2024
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Nouveau modèle de développement, fil conducteur du gouvernement Akhannouch

Le nouveau gouvernement d’Aziz Akhannouch aura pour mission de répondre aux directives du Nouveau modèle de développement, raison pour laquelle plusieurs de ses membres et même le président de la commission l’ayant élaboré, se sont vus attribuer des portefeuilles clés.
«Les programmes électoraux serviront de plateforme fertile et appropriée pour l’élaboration d’un programme gouvernemental fort et réalisable dont les retombées seront visibles les premiers jours du travail du nouveau cabinet, en réponse aux directives contenues dans le rapport sur le Nouveau modèle de développement», avait déclaré Aziz Akhannouch, le 22 septembre, lors de la présentation de la majorité gouvernementale (RNI, Istiqlal, PAM).
En mai lors de la parution du Nouveau modèle de développement (NMD), Aziz Akhannouch déclarait que «les Marocains s’identifieront au contenu de ce rapport, à travers les perceptions, les perspectives et les piliers qu’il recèle, car ce document reflète la vision d’avenir des citoyens et de la manière de restaurer la confiance dans les institutions».
À cette époque et avant même sa victoire, le président du Rassemblement national des indépendants (RNI) affirmait que son parti «s’identifie à de nombreux principes contenus dans le rapport» initié par le roi Mohammed VI. C’est donc tout naturellement que le chef du gouvernement désigné s’est entouré de quelques membres de la commission en charge de l’élaboration de ce nouveau modèle, à commencer par Chakib Benmoussa, président de la Commission spéciale sur le NMD.
Des chantiers importants
L’ancien ministre de l’Intérieur et ex-président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), s’est vu attribuer l’un des portefeuilles clé et tant convoités, celui l’Education nationale, du préscolaire et des sports. Chabik Benmoussa, jusque-là ambassadeur du Maroc en France, plaidait dans le NMD en faveur «d’un dispositif d’éducation-formation qui prépare les compétences futures, dans le cadre d’une renaissance éducative marocaine où l’élève est une priorité et assure une mobilisation totale des enseignants au sein d’établissements pleinement responsabilisés».
Pour Benmoussa, «la garantie d’une éducation de base de qualité» est l’un des principaux objectifs du nouveau modèle de développement.
Un sujet crucial qui a valu d’ailleurs une scission au sein de ce ministère, avec désormais un tout nouveau ministère de «l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation». Et c’est un autre membre de la commission spéciale sur le NMD qui en a hérité: Abdellatif Miraoui.
Ancien Président de l’Université Cadi Ayyad à Marrakech entre 2011 et 2019, Abdellatif Miraoui est également Professeur des Universités à l’Université de Technologie de Belfort Montbéliard (UTBM) en France et vient d’être nommé en décembre 2020 directeur de l’Institut national des sciences appliquées de Rennes
L’autre chantier stratégique pour le nouveau gouvernement est sans doute celui de maintenir le Maroc dans sa position de champion de l’énergie compétitive et verte. De ce fait, le ministère de la Transition Énergétique et du Développement durable a été attribuée à une autre membre de la Commission: Leila Benali, experte internationale dans le domaine. Actuellement, «Chief economist » à International Energy Forum, Leila Benali, a une longue carrière dans ce domaine et son expertise est reconnue au delà des frontières.
«Une réforme profonde du secteur énergétique est nécessaire pour profiter des révolutions technologiques en cours dans les énergies renouvelables et développer un marché ouvert à l’investissement national et étranger», notait le rapport du nouveau modèle de développement. Leila Benali aura donc du pain sur la planche.
H 24

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