« Notre ambition, être dans le Top 10 des sociétés de consignation et manutention portuaire en l’Afrique de l’Ouest»
Nabil Faraj veut être parmi les meilleurs managers des sociétés de consignation et de manutention portuaire en Côte d’Ivoire. Dans cet entretien, le directeur général de Consignation et de Manutention (ICOMA LOGISTICS) nourrit l’ambition de se classer dans le Top 10 des sociétés de Consignation et de Manutention portuaire en Afrique de l’Ouest.
Comment est née l’Ivoirienne de consignation et de manutention (ICOMA LOGISTICS) ?
Je suis, Nabil Faraj, de nationalité marocaine, natif de Rabat, directeur général de la société ICOMA LOGISTICS, une « jeune » entreprise de droit ivoirien qui soufflera sa seconde « bougie » dans quelques jours.
L’idée est née d’un rêve partagé avec un partenaire ivoirien après plus d’une quinzaine d’années d’expériences dans le secteur maritime (Shipping, Manutention & Logistique).
Notre commune vison de contribuer au développement du continent africain, et ce faisant, ceux de nos deux pays respectifs, a abouti à la concrétisation en 2019 de ce projet révolutionnaire, qui a hissé ICOMA LOGISTICS en tant que seul opérateur dans ce secteur d’activités parmi la cinquantaine d’entreprises d’origine marocaine exerçant en Côte d’Ivoire.
Les idées novatrices initiées dans notre cahier de charges localement, en nous appuyant sur notre expérience personnelle ainsi que celle de nos collaborateurs ivoiriens ont contribué à la formation de cette belle Union ivoiro-marocaine à l’instar de la fantastique collaboration, entre les plus hauts dirigeants de nos deux Nations, observée au cours de la décennie écoulée.
Bien que n’étant pas répertoriés sur l’Indice Global de Performance Logistique de la Banque mondiale (Juillet 2018), indiquant les écarts du développement Logistique entre le Maroc et les pays de l’Afrique sub-saharienne, les perspectives entre la Côte d’Ivoire et le Maroc, en la matière, ont un avenir prometteur dans un futur proche.
De gros efforts demeurent, cependant, à fournir afin de mettre à niveau les économies sectorielles logistiques de ces deux importants pays et leur permettre d’intégrer positivement la chaîne de valeur mondiale dans ce secteur.
Bref, si le Commerce international repose principalement sur les services et prestations logistiques, une bonne Logistique en réduit substantiellement les coûts d’échanges.
Parmi la cinquantaine de sociétés ivoiro-marocaines, vous êtes la seule entreprise dans le domaine de la consignation et la logistique au niveau des ports ivoiriens. Pensez-vous être bien intégré au sein de la communauté portuaire ?
En effet, nous le sommes. Comme précédemment indUnio. Depuis mon arrivée en Côte d’Ivoire, j’ai eu l’occasion de tisser une sphère d’amitiés, non seulement dans le secteur maritime et au sein de la Communauté portuaire mais aussi dans les administrations y rattachées (Douanes – SEMPA – UCACI – OIC – CBC – EMACI) etc… Ma structure dispose, par ailleurs, d’un important portefeuille de chargeurs également membres de la grande Communauté portuaire PAA/Pays de l’hinterland :Mali – Burkina Faso – Niger.
Que vise ICOMA?
ICOMA LOGISTICS–CI a pour objectif d’étendre ses activités dans tous les pays d’Afrique de l’Ouest. Pour ce faire, en tant qu’entreprise de droit ivoirien, ayant son siège social à Abidjan, il nous faudra d’abord consolider nos acquis dans les ports ivoiriens (Abidjan et San Pedro).
Ensuite nous ambitionnons d’établir des succursales dans les pays frères de la CEDEAO et même de UEAC en Afrique centrale.
Qu’est-ce qui vous différencie des autres sociétés marocaines en Côte d’Ivoire ?
Notre origine essentiellement. Alors que la plupart des entreprises marocaines exerçant dans ce pays ont leur siège social au Maroc, nous sommes la seule dont non seulement le siège social est à Abidjan, mais également le capital social est entièrement libéré à 100% par des actionnaires locaux.
Comment voyez-vous les relations entre la Côte d’Ivoire et le Maroc ?
Ce serait un euphémisme de dire que les relations ivoiro-marocaines, qui sont au demeurant excellentes, pourraient l’être encore plus. Et pourtant, c’est bien le sentiment profond qui m’anime en tant que Marocain de cœur et Ivoirien d’adoption.
Les vœux sincères que je puis formuler relativement à l’avenir de ces deux beaux pays africains aux peuples si merveilleux, Dieu voulant bien sûr, ce sont : Paix – Prospérité – Amitié – Hospitalité
Par N’GUESSAN KOUADIO
Recor afrik