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21 novembre 2024
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Mohammed Chérif Iraqi, Directeur général d’Univers des EPI Sarl :

« Univers des EPI Sarl est la seule société certifiée ISO 9001 dans son domaine en Afrique subsaharienne »

Certifié ISO Qualité 9001 Version 2015, l’Univers des équipements de protection individuelle  ou Univers EPI Sarl est le distributeur exclusif de plusieurs marques  d’équipements de protection en Côte d’Ivoire. Dans cet entretien, Mohammed Chérif Iraqi, son directeur général, raconte comment son entreprise est devenue le seul spécialiste dans la distribution d’équipements de protection individuelle.
Comment définissez-vous l’Univers des équipements de protection individuelle ? 
L’Univers des équipements de protection individuelle ou Univers des EPI Sarl est une société spécialisée dans l’équipement de protection individuelle. On assure la protection des individus au sein de leurs sociétés et sur leurs lieux de travail. On fournit tout ce qui est équipement de protection individuelle mais également les tenues de travail. Par exemple, les casques, les gants, les lunettes, les masques, les chaussures de sécurité, les masques respiratoires, les masques jetable etc.
Qui peut s’adresser à l’Univers des EPI Sarl ?
Tout le monde. Toutes les sociétés. Tous les secteurs d’activité de travail. On travaille avec tout le monde. La manutention, la pétrochimie, l’industrie alimentaire, les transports, l’industrie pharmaceutique, le BTP etc.
Vous n’assurez pas la protection des immeubles ?
Non. Nous nous intéressons à la protection des personnes mais pas des biens. On protège les personnes au sein de leur travail. D’après les statistiques mondiales, il y a plus de deux millions d’accidents, chaque année, sur les lieux de travail. Malheureusement, il y a des accidents de travail qui sont mortels ou avec des handicaps avérés.
Est-ce que vous faites aussi du conseil ?
Notre rôle, c’est de conseiller les gens parce qu’il y a des personnes qui s’adressent à nous et qui ont besoin de gants. Mais elles ne savent pas quelles paires de gants il faut prendre pour se protéger. Au niveau des gants seulement, on a plus de 200 références par exemple. Il y a des gants de manutention, des gants anti-piqûre, des gants anti-produits chimiques etc. Pour chaque produit chimique, il faut des paires de gants spécifiques. Il y a des gants par exemple pour l’agroalimentaire pour ne pas contaminer les autres. Et tous ces articles sont certifiés selon la norme E1 européenne.
Comment avez-vous eu l’idée de créer cette entreprise d’équipements des personnes ?
C’est une très bonne question. C’est une idée qui est venue d’un besoin. Au départ, j’étais dans la confection des tenues de travail. C’était il y a plus de 20 ans en 1996 que j’ai commencé à fournir des tenues de travail à des sociétés. Et là, j’ai vu qu’il y a un besoin d’équipements de protection individuelle. Il y a des sociétés qui demandaient des chaussures de sécurité, mais elles ne savaient pas où les acheter. On demandait des casques et on ne savait pas quoi faire. En 1996, on était pratiquement 3 ou 4 personnes qui faisaient des équipements en Côte d’Ivoire. Et on était les mieux placés parce qu’on s’est spécialisé dans ce domaine et on avait un stock conséquent. Et par la suite, j’ai fait des formations parce qu’il faut savoir vendre le produit et puis donner des conseils à l’utilisateur final. Il ne suffit pas de vendre pour vendre. J’ai fait ma formation en Europe et dernièrement, j’ai fait une formation pour le travail en hauteur en France. Et là, j’ai appris beaucoup de choses…
Est-ce que vous avez eu à faire de la formation sur place ? Est-ce qu’il y a des gens formés sur place ?
Malheureusement non. C’est la raison pour laquelle je suis parti en France. J’ai aussi envoyé quelqu’un en Tunisie faire la formation. Maintenant le Covid-19 nous a stoppés. Il est devenu difficile de se déplacer. Pour se déplacer c’est tout un parcours du combattant qu’il faut faire. Avec la reprise, c’est faisable surtout que maintenant, on est certifié ISO, on est obligé de faire la formation continue.
Avez-vous reçu des plaintes sur la qualité de vos produits ?
Non, non et non. Parce qu’au départ, nous avons fait nos choix. Si l’équipement n’est pas certifié à la norme européenne ou américaine, je ne l’achète pas quel que soit le prix. Je ne peux pas donner quelque chose que je sais qui n’est pas ça.
Comment s’est passé le processus de votre certification ?
C’était passionnant. C’était long parce qu’on a six processus. Il y a avait des pilotes, donc j’étais obligé d’embaucher d’autres personnes. On est une équipe d’à peu près de 55 personnes qui travaillent dans la société. On a entamé, au début de 2020, la certification ISO Qualité 9001 version 2015. On a fait l’audit de certification le 6 août et on l’a eue. On est fier de l’avoir parce qu’on est les seuls, dans notre domaine, à avoir cette certification en Afrique subsaharienne et en Afrique de l’Ouest. On est les seuls spécialistes ici, en Côte d’Ivoire.
Cela vous a pris combien de temps ?
C’est depuis 1996 qu’on a commencé. Mais avec l’idée d’être un spécialiste, de ne faire que ça. Nous avons plus de 5.000 articles, beaucoup de référence et de maîtrise. La protection individuelle, ça part de la tête au pied. Rien que les gants, on a plus de 200 références. Les lunettes, on a plus de 200 références, les casques aussi, on a plus de références. On a les casques de chantier, les casques monteurs, les casques de travail en hauteur. Les casques de travail en hauteur ne sont des casques de chantier. Les casques de chantier  sont différents des casques monteurs. Et je suis le distributeur exclusif de plusieurs marques…
Que pensez-vous de la coopération entre l’Etat de Côte d’Ivoire et le Royaume du Maroc ?
C’est une coopération exemplaire qui dure depuis feu Hassan II et feu Félix Houphouët-Boigny. Les relations entre les deux pays ont toujours été au beau fixe. Nous nous sentons ici comme chez nous et il y a des Ivoiriens au Maroc qui se sentent là-bas comme chez eux sans complexe. L’essentiel est qu’entre le Maroc et la Côte d’Ivoire, le courant passe très bien. Cette coopération a été boostée depuis l’arrivée de sa majesté le Roi Mohammed VI du Maroc, en 2014 pour la première fois en Côte d’Ivoire. Beaucoup de choses ont changé et on voit de plus en plus de sociétés marocaines qui s’installent en Côte d’Ivoire.
Nous sommes au terme de notre entretien, avez-vous une information dont on n’aurait pas parlé ou avez-vous un dernier mot ?
Je suis content d’être en Côte d’Ivoire où je compte beaucoup d’amis. C’est ma deuxième patrie. Je vais rester ici encore longtemps pour servir la Côte d’Ivoire et servir le Maroc.

Par ROBERT KRASSAULT
Recor Afrik

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