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25 novembre 2024
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L’Algérie cherche-t-elle la guerre avec le Maroc en impliquant le polisario? La presse espagnole dit « oui »

L’Algérie se prépare-t-elle à lancer une guerre contre le Maroc en poussant le polisario à signer des attentats au Sahara? Cette théorie semble être privilégiée par la presse espagnole qui voit dans les récentes déclarations du groupe polisario, une alerte voire  un projet terroriste algérien au Maroc, à prendre au sérieux.
Le groupe séparatiste et armé sahraoui dénommé polisario, « ne fait pas un pas de cette importance sans l’assentiment d’Alger qui cherche à provoquer Rabat », estime un article de la presse ibérique.
Le site d’information espagnol La Razon analyse et commente les dernières sorties médiatiques de la milice du polisario, notamment celle de celui qui se prénomme « chef d’état-major » de la milice séparatiste créée par l’Algérie contre l’intégrité territoriale du Maroc, Mohamed Luali Akik.
En effet, ce dernier a menacé ouvertement d’attaquer le Sahara marocain, et de lancer des opérations commando depuis le territoire dans plusieurs villes du sud du Maroc comme Dakhla, Laâyoune, Boujdour…
Le titre de l’article pose la question suivante: « La menace des attentats du Polisario, la stratégie de l’Algérie pour déclencher un conflit généralisé avec le Maroc ? », rappelant ainsi que le mouvement séparatiste dont le quartier général se trouve à Tindouf dans le sud de l’Algérie, obéit au commandement militaire algérien depuis sa création en 1975.
La Razon se demande si le polisario, est capable de commanditer des attentats commandos, avec des « cellules dormantes » qui auraient rallié les séparatistes depuis le Sahara marocain, comme le soutient Luali. « Lorsqu’une personne émet un avertissement de ce type, on peut supposer qu’elle a préalablement préparé l’infrastructure clandestine pour mener des actions criminelles », indique à ce propos le journal.
Ces menaces peuvent être seulement de la poudre aux yeux, mais, poursuit la même source, complique encore plus les choses pour ce mouvement séparatiste « qui, chaque jour qui passe, perd de sa force internationale au détriment de la diplomatie marocaine ».

L’Algérie tire les ficelles

« Ce qui semble clair, c’est que le front polisario ne va rien faire que l’Algérie ne permette », indique-t-on, en soulignant que la stratégie d’Alger, qualifiée de « stratégie de confrontation avec le Maroc », pourrait aboutir à une « déstabilisation que les attentats entraînent toujours ».
Le média ibérique rappelle que les camps de Tindouf, où est basé le polisario, « sont gardés en permanence par les forces algériennes », en précisant que si ce dispositif policier et militaire algérien renforcé qui garde les camps n’a pour objectifs que rien ne se « bouge à leur insu » et d’empêcher les Sahraouis retenus en otages « de prendre la route du Sahara pour retourner sur leurs terres ».
Pour la Razon, le polisario est trop important pour l’Algérie pour le laisser marcher et fonctionner librement, et dans ces menaces émises d’une part de Luali Akik et d’autre part du chef de la milice, Brahim Ghali qui avait été hospitalisé en Espagne l’année dernière, il y a l’élément pour déclencher un conflit général avec le Maroc.
Et de se demander que se cache-t-il réellement derrière la menace d’actions terroristes dans les provinces sahariennes marocaines, exercées par le polisario? Serait-ce « l’étincelle dont Alger a besoin pour ouvrir un conflit général aux conséquences incalculables ? », se demande l’auteur de l’article.

Le Maroc ne se laissera pas faire

« La fermeté avec laquelle les dirigeants du polisario, dont Brahim Ghali lui-même, gèrent le ton menaçant de leurs interventions, laisse penser qu’ils ont une sorte d’astuce pour se faire une place dans un conflit qui passe pratiquement inaperçu », indique le journal espagnol, qui met en évidence plusieurs éventualités.
Parmi elles, figurent des « cellules dormantes », des citoyens d’autres nationalités qui vivent dans le Sahara et qui pourraient avoir accepté de collaborer avec le groupe séparatiste armé, en soulignant que c’est « une hypothèse faisable et dangereuse, dont l’Espagne a également souffert ».
Enfin, une autre éventualité serait celle d’entrées illégales depuis l’Algérie vers le Sahara marocain en traversant des brèches dans le mur de défense marocain et « retourner » vers « leurs bases de départ, en l’occurrence sur le sol algérien », est ce scénario est « l’un des plus inquiétants », car l’Algérie protège le polisario et a justement rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc pour ne pas avoir de comptes à rendre si un événement terroriste venait à se produire depuis son territoire.
« Que les services antiterroristes marocains, qui collaborent tant avec l’Espagne, soient parmi les meilleurs au monde, ce n’est pas une découverte et il est certain qu’ils ont déjà pris les mesures appropriées pour conjurer la menace », indique toutefois La Razon.
Et d’expliquer que le Maroc ne se laissera pas intimider par l’Algérie via sa marionnette polisario. « Le Maroc supporterait-il, que les éléments du polisario retournent en Algérie sans une réaction adéquate aux dommages subis ? Certainement pas ».
Enfin, pour le média espagnol, cette présumée « cause » sahraouie séparatiste « sur laquelle les dirigeants du polisario se permettent de menacer droite et gauche, y compris les entreprises espagnoles de la zone, a fini par transformer un simple +pion+ algérien en un dangereux damier dans lequel, au final, ce seront les Sahraouis eux-mêmes qui seront les perdants ».

Hespress

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