Al-Ahly n’en a pas fini de donner du fil à retordre à la Confédération Africaine de Football (CAF). Le club cairote avait fait des mains et des pieds pour ne pas jouer la finale de la Ligue des Champions au Maroc malgré la décision de la CAF de maintenir le match face au Wydad Athlétic Club (WAC) au Complexe Sportif Mohammed V de Casablanca. Contraint de se plier aux décisions, le géant égyptien a tenu à imposer ses conditions pour prendre part à cette confrontation.
Al-Ahly a répondu à la CAF qui a confirmé mardi la tenue de la finale de la Ligue des Champions Afrique à Casablanca en posant de nombreuses conditions.
En réponse à la confirmation, les Red Devils ont déposé une plainte officielle auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) et ont depuis adressé six demandes à l’instance dirigeante du football africain, dont l’une demande que 50% du stade soit attribué aux supporters d’Al-Ahly demandant à ce qu’ils bénéficient de visas d’urgence.
Plus encore, le club dans lequel évolue Badr Banoun réclame une sécurité rapprochée pour tous ses éléments présents dans le stade.
Al Ahly insiste également pour avoir des arbitres compétents, qui n’ont jamais été sujet à une quelconque réclamation ou polémique dans toutes les compétitions de la CAF. Enfin, le club du Caire souhaite que des arbitres européens soient présents à la VAR. La direction égyptienne aimerait avoir une réponse dans un délai de 72 heures.
Al-Ahly et le Wydad de Casablaca s’affronteront donc le 30 mai 2022 au stade Mohammed V de Casablanca. Le club égyptien est à la recherche d’un 11e sacre de LDC CAF, son 3e d’affilée. Le Wydad, pour sa part, est en quête de son 3e titre de C1 africaine, après s’être adjugé celui de 2017.
Hespress
