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CASABLANCA, MA.
21 décembre 2024
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Le trio infernal se consolide en Afrique.

Israël à L’UA.

Les Européens et plus précisément la France, l’Espagne et l’Allemagne ne finissent pas d’en voir de toutes les couleurs. C’est carrément l’arc en ciel.
J’avais bien dit que l’accord tripartite Maroc-USA-Israël constituait un vrai séisme pour la présence Européenne en Afrique.
Ce deal va certainement signer la fin des velléités européennes en Afrique.
Le Maroc qui a ouvert le bal par une incursion politique et financière dans ce continent grâce à la clairvoyance du souverain mais aussi et certainement grâce à l’appui américain, vient d’être rejoint par Israël qui s’est vue attribuer le statut de membre observateur à l’UA. C’est certainement le début de la messe Europe-Afrique et le début des futurs noces MAR-USA-ISR/Afrique.
C’est donc un nouveau calcul arithmétique qu’il va falloir ajouter au tableau des relations internationales. La conquête de ce continent par les Américains n’est plus une simple supposition mais devient une réalité en phase d’exécution. Israël étant l’allié jumeau des américains. Ce qui explique certainement les différentes gesticulations européennes cherchant désespérément à rattraper l’avion en plein vol.
Or, le vieux continent semble encore dubitatif face à ces changements qui demeurent vraisemblablement visibles à l’œil nu. La France par exemple semble bloquer sur son système traditionnel du : je te tiens par la barbichette, (tu me tiens ne fait pas partie de la logique Française) alors même que l’interlocuteur a fini par la raser complètement…
L’Espagne quant à elle se résigne lentement et déclare vouloir envoyer son nouveau Ministre des affaires étrangères pour restaurer le dialogue avec le Maroc. Mais à quel prix? Car en reprenant les mots de notre éminent diplomate, Si Nacer Bourita, le Maroc d’aujourd’hui n’est pas celui d’hier. Autrement dit, le Royaume exige maintenant des relations saines assises sur des positions franches, équilibrées et régulieres.
L’Allemagne quant à elle semble avoir parfaitement compris la leçon : car devant un événement diplomatique déterminé, la meilleure politique consiste à prendre de la hauteur plutôt que de nager dans l’embrouille. Elle sait aujourd’hui que les américains sont une puissance qui prend des décisions sages après des réflexions bien mûres issues de bureaux spécialisés en géopolitique et en stratégies économiques. Ils savent maintenant aussi que les États Unis ne peuvent remettre en question les décisions politiques de leurs dirigeants. C’est la constance des décisions administratives et gouvernementales. Pourtant c’est une condition essentielle dans le système démocratique que l’Europe se targue de défendre.
Aujourd’hui l’Europe immobile, constate l’incursion américaine en Afrique et doit certainement chercher les moyens de prendre part à cette nouvelle donnée géostratégique pour garantir la survie de son économie. Car sans l’Afrique, l’Europe ne pèserait pas plus d’une miette sur l’échelle des puissances mondiales.
Et à mon sens, le seul moyen qui demeure recevable est celui de rompre avec sa politique de dominance et de véhémence et opter plutôt pour une politique de coopération active équilibrée ou l’intérêt est partagé par parts égales.

Mohamed Lazrek

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