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22 novembre 2024
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Nouvelle rouste cinglante infligée par les Etats-Unis d’Amérique aux ennemis du Maroc

C’est une nouvelle gifle retentissante que vienne de recevoir les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc de la part du Département d’Etat américain qui, dans son dernier rapport sur la traite d’êtres humains, a publié la carte complète du Maroc, y compris son Sahara.
Par la publication de la carte intégrale du Maroc, le Département d’Etat a apporté la preuve supplémentaire du maintien de la position des Etats-Unis d’Amérique à l’égard du Sahara marocain tout en assénant un coup dur aux ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc, eux qui rêvaient de pousser l’Administration Biden à reconsidérer la position des Etats-Unis d’Amérique sur le dossier du Sahara marocain.
Sur cette question précisément, le rapport sur le trafic des êtres humains rejoint les propos du Porte-Parole du Département d’Etat américain, Ned Price qui, début juillet, lors d’un point de presse, avait réitéré qu’il n’y a « aucun changement » dans la position des Etats-Unis d’Amérique concernant la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
A signaler que pas moins de trois rapports du Département d’Etat américain ont dénoncé, au cours de l’année 2021, la situation de non-droit en Algérie. Celle d’abord que vivent les Algériens à cause de leur contestation du pouvoir local, mais surtout les traitements inhumains réservés aux milliers d’immigrés subsahariens.
Ces victimes sont généralement identifiées comme des sans-papiers venus des pays voisins comme le Mali, le Niger, le Nigeria, le Burkina Faso, le Liberia ou la Guinée. Fragilisés par leur situation de séjour transitoire, mais illégal, ces immigrés font l’objet d’exploitation quasi esclavagiste de la part des passeurs.
Les hommes servent ainsi de main-d’œuvre bon marché, dans la construction immobilière surtout, alors que les femmes subsahariennes sont soumises, au mieux à un travail domestique forcé, au pire elles sont livrées aux affres de l’exploitation sexuelle dans des maisons closes, particulièrement à Alger et Tamanrasset, première ville d’accès à l’Algérie.
Face à l’inaction flagrante des autorités algériennes, pointée du doigt à de nombreuse reprises par ce rapport du Département d’Etat américain, elles sont tantôt accusées d’avoir « déployé des efforts négligeables en vue d’identifier et fournir des services aux victimes de la traite », tantôt coupable de passivité totale parce qu’elles n’ont pas « enquêté sur des affaires de traite pour la deuxième année consécutive et n’ont pas déclaré avoir engagé de poursuites dans des affaires de travail forcé ou de traite sexuelle ».
Ce rapport établi par le Département d’Etat regrette « les mesures permanentes du gouvernement algérien visant à expulser les migrants sans papiers, en dehors des procédures officielles d’expulsion les laissant parfois dans le désert aux frontières du Mali et du Niger ». et qualifie ces agissements de « déplorables », ce qui signifie dans le jargon diplomatique américain que leurs auteurs sont passibles d’être jugés pour Crimes contre l’Humanité.
Pour rappel, et en dehors des rapports périodiques sur la situation des Droits de l’Homme en Algérie, un important rapport sur l’Algérie, dédié spécialement au Président américain, Monsieur Joe Biden, mais gardé secret, a été confectionné par la CIA et le Département d’Etat au début de cette année.
Dans un résumé succinct de ce rapport, que l’opposition algérienne en exil a fuité, on apprend que la CIA a fidèlement dépeint la situation en Algérie, jugée « très peu reluisante », mettant surtout en exergue un pays où les « clans des généraux » font la loi dans tous les domaines, politique et économique surtout.
Il en est de même de la « criminalisation de toutes les formes de traite sexuelle des migrantes et particulièrement des enfants », domaine où, selon le rapport américain, l’Algérie est totalement en contradiction avec le Droit International.
Ainsi donc, après l’Administration américaine, le Pentagone, la CIA, l’OTAN, la NASA c’est au tour de du Département d’Etat de confirmer l’évidence historique de la souveraineté du Royaume du Maroc sur ses Provinces sahariennes.
Farid Mnebhi.

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