Le Sénat américain a confirmé hier jeudi la nomination de l’expérimenté diplomate William Burns, choisi par le président Joe Biden comme directeur de l’Agence centrale américaine du renseignement (CIA).
Très respecté aux États-Unis, M. Burns l’est aussi au Maroc. L’ex-secrétaire d’État adjoint pour les affaires du Proche-Orient s’était opposé en 2003 à toute “pression” américaine sur le Maroc pour l’amener à accepter le “Plan Baker II“.
M. Burns venait alors de rentrer d’un voyage effectué les 26 et 27 octobre 2003 à Marrakech, où il avait pris part à une réunion du “Groupe des amis du peuple syrien” (voir vidéo en bas).
Burns a notamment servi comme ambassadeur américain en Russie entre 2005 et 2008 et en Jordanie entre 1998 et 2001.
“Bill Burns est un diplomate exemplaire avec des décennies d’expérience dans la scène mondiale qui a gardé notre peuple et notre pays en sécurité“, a indiqué le président élu Biden dans un communiqué.
“Il partage ma profonde conviction que le renseignement doit être apolitique et que les professionnels du renseignement dévoués qui travaillent pour notre nation méritent gratitude et respect”, a-t-il souligné.
le collimateur
photo ACMRCI