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22 novembre 2024
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Le voisin oriental du Maroc à l’entraînement pour le grand jour du 22 février

Après un tour d’échauffement à Laghouat et à Jijel, le peuple algérien s’en est pris avec délectation, le 1er février 2021, au mastodonte que représente la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach, sise à Hydra et ce, malgré l’interdiction de manifester pour dénoncer les violations des Droits de l’Homme et réclamer la dignité et l’instauration d’un régime démocratique.

Au cours de cette intervention impressionnante de plusieurs centaines de personnes, le siège de la Sonatrach a été dévasté et des fumigènes lancés sur la façade en verre de l’immeuble mais aussi ils se sont également adonné à la destruction de bien public et privé. Ces scènes de chaos ont été filmées et diffusées sur les réseaux sociaux.

La police anti-émeute est bien entendu intervenue en faisant usage de coups de bastonnades et bombes lacrymogènes pour disperser les manifestants afin de mettre un terme aux actes de violences et de destructions.

Suite à ces incidents, les autorités algériennes n’ont rien trouvé de mieux que d’accuser les supporters du club de football du Mouloudia d’Alger (MCA), dont la Sonatrach est propriétaire, d’être à l’origine de ces incidents.

Mais, en réalité, les Algériennes et Algériens, en Algérie ou à l’étranger, multiplient, sur le toile, les appels à la reprise des manifestations et ce qui vient de se produire au siège de la Sonatrach semble être le prélude à d’autres actions similaires dans les jours à venir et à travers d’autres villes du pays, quand bien même cette irruption houleuse semble liée aux performances du club de football algérois sponsorisé par le groupe pétrolier.

Une situation délétère marquée par une crise politique, économique et sociale sans précédent, aggravée par l’inertie du gouvernement et l’absence du Chef de l’Etat. Aussi bien à partir de l’intérieur que de l’extérieur du pays, la coupe est pleine et la flamme de la révolte a été ravivée et ce, à quelques trois semaines du deuxième Anniversaires du déclenchement de la contestation populaire pacifique, le 22 février 2019.

Comme dirait l’autre, « allez, chauffe Marcel », ça va swinguer en Algérie dans très peu de temps.

Farid Mnebhi.

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