Le pouvoir algérien qui agit sous les ordres de ses généraux, continue à financier sans compter le Polisario bien installé à Tindouf, au moment où tous les indicateurs de l’économie algérienne sont dans le rouge.
D’après un rapport de la banque centrale d’Algérie et dont les principaux passages ont été fuités par le quotidien «Algérie Part», l’économie algérienne, basée essentiellement sur la rente pétrolière, «est aujourd’hui au bord de l’asphyxie».
Face à la chute des prix du pétrole, de la baisse de la production en hydrocarbures, de la hausse de la consommation intérieure et du tarissement des réserves de change de l’Algérie, ajoute la même source, «l’Etat n’a trouvé comme parades que des coupes budgétaires drastiques, une limitation des importations, et l’annulation pure et simple des investissements dédiés aux grands projets de développement».
La planche à billets n’étant plus de mise suite à la forte dévaluation du Dinar algérien qui coûte actuellement , jusqu’à 7 fois plus cher que sa valeur réelle sur le marché, créant par ricochet, une stagflation irréversible dans le pays.
«Sans un gouvernement fort et légitime, aucune réforme économique ou financière pour améliorer la situation de l’Algérie et la sortir du marasme n’est possible», prévient une note confidentielle établie fin juin 2019, pour le compte de la Délégation de l’Union Européenne (UE) à Alger, rapporte le même journal dans son édition du 7 janvier 2020.
Ladite note fait état d’un climat de terreur qui plane sur les banques algériennes suite à la chasse aux sorcières engagée contre de nombreux hommes d’affaires ayant décroché de juteux marchés sous les mandats de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika évincé par l’armée.
Aujourd’hui, les grands projets sont suspendus, des marchés publics annulés, plus de 3.200 entreprises privées ont fait faillite en 5 mois et plus de 265.000 salariés ont été mis au chômage, ajoute la même source, relevant que «l’instabilité politique de l’année 2019 a produit des dégâts désastreux sur les indicateurs financiers, économiques et sociaux de l’Algérie».
A cause de la corruption et de la mauvaise gestion des deniers publics et de la manne pétrolière, l’économie algérienne risque fort bien de sombrer dans l’abîme. Pourtant, le trésor public et les caisses noires des services de renseignements algériens continuent à débourser des millions de dollars pour assurer la survie du Front Poliasrio qui lui, n’a absolument aucune source de revenu.
Ce mouvement rebelle ne produit rien, n’exporte rien et dépend ainsi que ses milices armées et ses représentations à l’étranger, des pétrodollars algériens et des aides internationales que les donateurs ont drastiquement réduites ces derniers temps, à cause de leur détournement.
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